-
-
-
Le problème avec le blog c'est qu'on crée une habitude et on a peur que ça s'arrête,
Par exemple que j'arrête d'écrire.
Donc que vous ne veniez plus me voir, ainsi nous serions dans un abandon réciproque.
Sachez le, j'ai horreur de l'abandon, c'est une sensation qui m'a longtemps empêchée de vivre, il n'est pas question qu'elle reprenne du service.
Et je sens que j'ai déjà une petite habitude avec ces rendez vous dont je ne connais que ce que j'en dit dans mon écriture et les statistiques que me fournit gentiment mon site
Aujourd'hui tant de visites, hier tant, tant de pages vues... au total...
Pardon je connais aussi quelques réactions, débuts de dialogues entamés plutôt en dehors du blog, par messagerie. Merci à ceux ou celles qui réagissent et merci à ceux et celles qui seulement me lisent. Vous m'êtes précieux(ses)
Je suis dans ma montagne, la pluie martèle le velux, nulle lumière ne dérange la nuit
Je n'y suis pas seule et c'est heureux ainsi
Mais nulle compagnie ne peut approcher, sentir, humer, respirer mes sensations, celles qui occupent ma tête, mon corps.
Ni ne pourra jamais vraiment s'immiscer dans mes cellules, celles qui dirigent aujourd'hui ma vie. C'est ainsi, ni bien, ni mal, juste ainsi.
La maladie même muette comme la mienne est une aventure extrêmement solitaire, sans véritable partage, juste des échanges.
Heureusement que ce sont des échanges, ils vous préservent. Le partage évoquerait l'idée que vous pourriez vivre ce que je vis. J'ai besoin de vous tels que vous êtes, indépendants, en bonne santé, pour me ressourcer.
Savoir l'existence de ces échanges nous rend vivants.
S'en nourrir est une belle aventure, à sa manière unique, elle guérit quelque chose.
votre commentaire
-
-
|
 Créer mon blog |
Créer mon compte |