Ne plus en entendre parler

Ne plus écouter

Impossible

Besoin irrépressible d'y retourner

A quoi? mais à l'actualité de la bête à picot

Du vaccin, lequel, à quel âge et surtout où

Des mesures gouvernementales, régionales, générales, locales

De la solitude, de la diminution/disparitions des relations sociales

Des vieux pour qui l'on sacrifierait la vie des jeunes

Des jeunes qui ne peuvent s'empêcher de faire la fête, mais aussi de ceux qui ont faim, ne paient plus leurs loyers

Du chômage, de la perspective de non ré ouverture d'un tiers des restaurants et autres commerces

Oubliées, reléguées à l'arrière de nos pensées les autres actualités, la Birmanie, l'Iran, le Yémen, Biden, le Brexit, les migrants etc

Bon quand même,  impossible de passer au travers de l'actualité juridique concernant Sarko, pauvre justiciable indignement condamné lui qui.... ça nous distrait, mais ça peut aussi énerver!

Et résultat de tout cela

Une sédentarisation des français dangereuse pour leur santé

Pour la première fois une alerte "risques" concerne deux tiers d'une population observée

Tous risques dus à l'absence d'activités physiques

Nous passons en moyenne 7h assis à domicile depuis le début de la pandémie

Attitude qui entraine inéluctablement une baisse de l'oxygénation, une augmentation du rythme cardiaque (monter les escaliers devient effort) une prise de poids, une inactivité des muscles profond participant au maintien debout droit (mal aux dos)

Au point que les médecins se sentent obligés de recommander de se lever (quitter la position assise) au moins toutes les heures, monter et descendre souvent les escaliers, marcher une heure minimum chaque jours, faire des tractions avec des bouteilles d'eau dans la main etc faire des efforts réguliers  et tout ce qui permettrait de bouger son corps plutôt que de courir ou faire une séance de gym par zoom une fois pas semaine

Confinés dans des appartements, c'est le sort de la majorité des français, scotchés aux canapés et écrans également en plus d'un télétravail sur chaise et d'une disparition des nombreux déplacements du quotidien.

Si l'on ne veut pas que homosédentarus (et toutes les pathologies qui vont avec) prenne la place d'homoérectus, il y a urgence. C'est une vrai question de santé publique et d'avenir, il faut bouger

C'est promis, je m'y mets aujourd'hui