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Le choc passé
On s'occupe de la nouvelle réalité
Moi, l'entourage, les infirmiers.ères
Quand je lis le compte rendu des urgences, ils sont sereins de vous avoir renvoyé chez vous avec ce qu'ils écrivent (dixit infirmière à domicile)
6 mois à vous piquer deux fois par jours? j'y crois pas, j'ai jamais vu ça encore (dixit infirmier à domicile ce matin)
Bon je vous ai fait venir car je voulais vous proposer une hospitalisation (remplaçante médecin traitant)
Ils ne m'ont pas gardée hier pourquoi?
Je ne sais pas
Un moment après
En vous voyant, vos réactions , votre très bon état général , je comprend qu'on ne vous mette pas dans une chambre à l’hôpital avec le manque de personnel la covid etc vous savez il ne fait pas bon aller à l’hôpital en ce moment
Mais si je comprends j'aurai pu mourir dix fois la semaine dernière, j'ai fait tout ce qu'il ne fallait pas faire comme maintenir des efforts pour dépasser la dyspnée!!!! alors qu'il faut surtout ne faire aucun effort. J'ai eu de la chance
Oui beaucoup de chance et un corps qui résiste bien
Pas passée loin la camarde
Et maintenant?
Repos à la maison
Qu'est ce que je dois surveiller?
La dyspnée, la moindre aggravation vous m'appelez je vous hospitalise, et zéro efforts
Ok
Depuis, la valise des vacances n'est toujours pas rangée, le bazar s'accumule dans l'appartement et je me repose, j'apprends à gérer mes injections (je me pique seule), les rendez vous de suivis, et je regarde ma respiration s'améliorer doucement.
Cogitations sur cet état
Grave, oui, mais si peu grave dans ce que je puis ressentir, imaginer, c'est tellement indolore
Et, mal respirer est un peu une seconde nature chez moi depuis de longs mois
Décalage entre les réalités
Je cauchemarde bien un peu mais...
Je me laisse aller à fatigue et rêvasseries, pas toujours lectures (trop de fatigue)
Voilà et demain est un autre jour
Je suis en vie...
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