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Almodovar
Douleur et gloire
Fallait oser un tel titre
Il a osé et fait
Un film à son image, peut être autobiographique, peut être non
Une pure merveille
Un moment d'une intensité rare
Un scénario qui tricote/détricote, fiction/réalité
Les couleurs éclatantes de tous ses films
Dont on aimerai recouvrir tous ses murs
Les gros plans sur les visages, les corps
Capturant vibrations, émotions, joies et peines
Un Antonio Bandera vrai, vivant/mort, heureux/malheureux et tellement beau
Une inépuisable Pénélope Cruz, mère jusqu'au bout des ongles et tellement belle
Vous avez compris je n'ai pas aimé, j'ai adoré
Deux heures à l'heure de la sieste
Même pas cligné des yeux
Aspirée, absorbée, captivée
Pleuré, beaucoup pleuré
Pas triste mais une sorte de trop plein d'émotion devant ces comédiens, cette histoire et tant de beauté
Compris, relu dans ma tête tous ses autres films.
A revoir à la lumière de celui-ci
Une de mes copine avait dit vu Almodovar, me suis ennuyée
Un copain avait dit j'ai adoré, j'en suis bouleversé, j'ai déjà envie de le revoir
Suis à l'évidence sur le second versant
Allez y, vous faire une idée
Intensité de la vie
Renaissance également
Avant hier Isabelle, 62 ans militante de tous les combats et de toute une vie, amie de mes meilleurs amis s'est effondrée alors qu'elle animait une réunion. Hop enlevée à la vie, envolée l'inépuisable Isabelle. Elle est là et l'instant d'après elle est plus là a dit M. ma petite cousine co animatrice de la réunion. Terrible réalité.
La pluie est revenue
Les travaux sur le toit vont cesser un moment.
Je vous souhaite une bonne journée.
Tags : Almodovar, vie, mort, fiction, réalité
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